L'hôpital psychiatrique, la rue ou la tombe
Les harceleurs, selon leur bon vouloir d'autocrates, ont à choisir entre ces trois options concernant la disparition de leur proie. Suivant comment la cible va réagir, ils pourront éventuellement changer de direction en cours de route, sans aucun problème, le temps est de leur côté. Si par exemple une des options choisies est la rue, ils essaieront de faire perdre son travail à la cible, de manière à ce que privée de son gagne-pain, et incapable de retrouver un autre emploi en raison de la torture subie, tirs d'ondes électromagnétiques, et/ou discrédit, celle-ci basculera peu à peu dans une précarité économique, laquelle la mènera tout droit sous le premier pont venu pour tout abri.
Si elle tient le coup, et parvient à garder la tête hors de l'eau économiquement parlant, les bourreaux pourront alors changer de tactique et multiplier toutes sortes d'actes hostiles en complément à la torture, afin de miner suffisamment la cible, dans le but de la faire totalement débloquer, ce qui la mènera cette fois, tout droit à l'hôpital psychiatrique, où le diagnostique sera sans appel, schizophrénie patente. Si là encore, la cible tient le coup, et parvient tant bien que mal à contrôler ses réactions, et garder son travail, restera pour ses bourreaux, le plus souvent de gentils voisins du coin au sadisme insoupçonnable, la solution finale, la disparition de la cible par son élimination physique. Pour cela, il faudra qu'ils trouvent un moyen qui ne soulève aucune suspiçion des autorités, c'est peut-être là que ce sera le plus difficile. Reste à trouver la raison de cet acharnement consacré.
Aussi, les personnes ciblées ne sont pas toutes soumises au même traitement, certaines n'ont que leur environnement social de touché, d'autres l'environnement familial, d'autres encore l'environnement professionnel. Les plus traquées sont malheureusement visées par la destruction de ces trois éléments fondamentaux pour l'être humain, et représentant le gage d'une sécurité et d'un bien-être, essentiels à son bon développement. De même, les harceleurs et leur organisation varient, en fonction du réseau qu'ils supportent, et la raison pour laquelle ils persécutent. Cela peut aller d'un réseau formé par la vengeance d'un conjoint éconduit, à la famille même de la cible pour des raisons d'héritage, en passant par des voisins aux refoulement aussi multiples qu'inavouables, des réseaux plus importants comme des sociétés secrètes, et/ou autres arcanes criminels de pouvoir pour des raisons plus obscures. Quoi qu'il en soit, si le prisme de ce type de harcèlement est très large, les conséquences restent les mêmes pour les harcelé(e)s, un dépérissement physique et neurologique jusqu'à leur disparition, ou plutôt leur effacement.