A l'attention du pion au-dessus de ma tête
Nous sommes le dimanche 20 mai 2018, c'est le week-end de la Pentecôte, et je ne dirais pas que les propriétaires, mais plutôt les habitués du logement puant au-dessus de ma tête sont absents. Un pion, élément de la famille, ou ami, était donc chargé cette nuit et peut-être lui ou un autre pion la nuit précédente, de me canarder de tirs d'ondes électromagnétiques afin de satisfaire son petit ego de persécuteur en mal de pouvoir, à l'instar de tous les participant(e)s à mon harcèlement. Je m'adresse donc au capo de la nuit dernière, en l'informant que le petit matériel qu'il chérit tant et dont il ne peut se passer, finira bien par payer, mais sous quelle forme ?
Je l'informe également, et malgré ce week-end fêtant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, que lui, n'en est pas un Saint d'Esprit, et que c'est plutôt sa lâcheté, le concernant, qui descendra sur ses enfants, et plus tard ses petits enfants à qui il ou elle devra forcément rendre des comptes, en leur disant qu'il fut un temps dans sa vie, où la torture de femme seule était une de ses occupations favorites.
La crapule au-dessus de ma tête, n'a pas conscience, à l'instant où j'écris ces mots, que la vie lui réservera forcément à un moment donné ou à un autre des surprises lesquelles le sommeront d'être honnête, sans que moi, victime de sa perversité aujourd'hui, je n'y puisse quoi que ce soit. Il existe fort heureusement de ces moments appelés boomerang dans l'existence, qui remplacent bien souvent une justice défaillante. Pourquoi la crapule gloussera-t'elle au moment où elle lira ses mots ? Parce qu'elle se sent toute-puissante, avec ce petit matériel entre ses mains. Il suffit juste d'attendre qu'elle redescende sur terre, en cette veille de Pentecôte, une fois qu'elle aura compris qu'elle n'est pas Dieu le père, mais une simple mortelle, une personne quelconque, inapte à comprendre que le véritable pouvoir consiste à refuser d'exercer ce dernier et que la maltraitance qu'elle perpétue sur moi aujourd'hui se retournera contre elle un jour où l'autre, sous une forme sans doute imprévue.
En attendant patiemment le retour de la milice familiale en chef, elle se gausse, au garde-à-vous, exécutant l'intendance sans faillir, avec ce sentiment d'utilité si cher aux subordonnés, s'auto-persuadant de la nécessité de son action fielleuse, sous peine de se pétrifier dans l'instant.