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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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18 septembre 2020

Tu encaisses et tu te tais !

     6H12 : Réveillée par des frissons. C'est dans le menu de l'appareil high-tech qui sert la famille JESUISTOUTEPUISSANTE à me torturer. Apparemment, ils ont mis la fonction dans leurs favoris depuis quelques mois. Elle remplace la nausée exercée les années précédentes, et me voilà comme irradiée du bassin jusqu'au cou. Difficile à décrire comme sensation, comme si vous aviez un coup de sang et que vos poils se dressaient en provoquant une légère vibration, l'épiderme étant comme parcouru par de la glace. Quelques démangeaisons faciales surgissent pour agrémenter le petit déjeuner de l'ordure qui vient sans doute de se lever, et pour finir, avant de partir et endosser le costume du type ultra sympathique, quelques tirs d'ondes dans le cul feront l'affaire (sensation d'attouchement entre les fesses, non douloureuse).

     Voilà, je peux me rendormir jusqu'à 8h, avant que quelqu'un d'autre prenne le relai et s'adonne à quelques bruits sonores jusqu'à mon complet réveil à 9 h. Je me lève et je tousse jusqu'à l'arrivée à ma tasse de café.

    Pourquoi 6h12 ? Parce que depuis quelques jours j'ai programmé une alarme à 6h15, suite à des réveils quasi systématiques à cette heure précise. Il était donc nécessaire pour les sadiques aux intérêts bien compris de me devancer, afin d'assurer leur domination de crétins qui s'ignorent.

     La veille, j'étais parvenue à me contrôler, suite à la reprise des démangeaisons faciales, autres douleurs aux extrémités des mains, renvois intempestifs au moment de manger, et malgré la fatigue. Pendant mes deux mois de convalescence hors de chez moi, aucune démangeaison, aucune éructation, aucune piqûre, m'ont fait regarder le monde autrement que sous un jour douloureux. J'étais, de nouveau, vivante. Je savais aussi que rentrer chez moi représentait un risque, mais c'est chez moi. A un moment donné, il faut rentrer, et se retrouver soi-même, cela compte peut-être encore plus que de rester en vie sans savoir qui on est. Chez moi je sais qui je suis.

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