Je t'explique pourquoi la madame gueule à travers les murs !

La fatigue, elle est toujours là, et m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours. Même si j'ai changé mon emploi du temps afin d'optimiser, disons le clairement, mais chances de survie face aux harceleurs, il arrive encore, heureusement de manière assez rare, que je doive affronter une journée plus chargée qu'une autre, avec des horaires à rallonge. Ce qui dans toute situation normale se résoudrait très rapidement par une bonne nuit de sommeil, dans la situation d'une personne ciblée, cela se solde par un état alarmant, et une mise en danger imminente d'une santé déjà mise à mal par le harcèlement.

Il est très facile de savoir pour les harceleurs quand ce genre de journée se produit, dans le sens où je me lève tôt et je rentre tard, ce qui représente pour eux une fenêtre à saisir pour exercer leur sadisme, ce qui fut le cas la nuit dernière.

Je savais que la journée d'hier mardi 26 septembre serait difficile, et je m'étais préparée à puiser dans mes réserves, lesquelles ne sont pas bien pleines, il faut bien le dire. En rentrant vers 18h30, j'étais sur les rotules et je ne manquais pas de sombrer dès 21h, juste le temps de passer en quelques secondes côté sommeil, avant que d'être sortie de l'état d'endormissement par un de ces tirs d'ondes suffisamment subtil pour ne pas savoir où il est envoyé exactement, mais sollicitant le cerveau suffisamment fort pour empêcher le sommeil.

L'épuisement m'a permis une autre tentative une dizaine de minutes plus tard qui s'est soldé par le même tir, dévastateur, provoquant une poussée d'adrénaline empêchant tout ré-endormissement. Ensuite, maux de tête, transpiration excessive, agitation, se sont installés progressivement au coeur de la nuit pour me laisser dans un état lamentable au matin. Extrêmement dangereux au niveau cardiaque, et offrant également un boulevard à tout accident cérébral important.

En 2015, 2016,2017, 2018 j'ai accumulé ce genre de nuit avant ou après des journées très éprouvantes, c'est sans nul doute ce qui m'a rendue malade, et ce qui aujourd'hui est probablement un chouette moment passé pour les harceleurs à saisir cette occasion qui ne se présente plus que très rarement à eux, de me priver de sommeil après une longue journée. Non pas qu'ils ne s'adonnent pas à cette distraction de manière très régulièrement mais c'est beaucoup plus kiffant quand je rentre tard et que je suis d'autant plus fourbue de fatigue.

Le sadisme a ses raisons que la raison ignore !

Bien sûr. Comme cet après-midi je ne travaille pas, les envies d'uriner se mulltiplient. À peine sortie des toilettes que j'ai l'envie irrépressible d'y retourner parce que tout près quelqu'un veille. Les problèmes rénaux suivront, bien entendu.

Ils peuvent bien être 10 ou 1000 à frapper à ma porte pour me demander des "explications" après ça !

Un souvenir...
http://laproscrite.canalblog.com/archives/2017/06/22/35409319.html