Sur les chapeaux de roue
Rentrée de congés le mercredi 29 décembre 2021. Personne ne semblait visiblement s'attendre à ce que je rentre à ce moment là. Bref, les harceleurs n'étaient pas prêts. Le lendemain, en revanche, les hostilités reprenaient dans toute leur putâsserie.
Cela n'a pas probablement pas été du goût du couple de détraqués au-dessus de ma tête, qu'on appelle plus communément des voisins que je rentre à un moment où ils ne s'y attendaient peut-être pas. Après, je l'ai payé cher, surtout quand les virus de l'hiver n'attendent plus qu'un corps affaibli passent à leur portée pour s'y nicher.
J'avais échappée de peu à une sévère forme de rhinopharyngite avant de partir. L'absence de mon logement avait fait le reste pour me remettre totalement sur pied, mais je suis revenue un poil trop tôt. Le voyage du retour un peu éprouvant, et malgré ma vigilance, la promiscuité avec d'autres personnes, ont déclenché un nouvel état grippal qui aurait pu être stoppé dans sa lancée dès le premier jour, si j'avais pu dormir, sauf que j'étais chez moi.
Après avoir avalé 500mg de paracétamol, les tirs d'ondes m'empêchant de m'endormir de 22h à 3h du matin m'ont littéralement ravagée. Les planqués mettent les bouchées doubles depuis que je suis revenue, histoire de me faire savoir que l'année 2022 ne sera pas meilleure que les autres, et la recrudescence des douleurs me laissant penser qu'ils ont peut-être déjà retenu une date pour finir le travail, une bonne fois.
Au moment où j'écris, une décharge dans mon oeil droit a fait péter un vaisseau. Cela prête à penser qu'une partie du cheptel familial va s'absenter pour laisser la place à des pions, ou tout simplement pour m'empêcher de continuer à écrire. Peu importe.
Nous sommes donc le 1er janvier 2022.
Pour rappel, j'informe à toute personne d'autorité qui passerait en cet endroit que ma vie est en danger, car un couple de voisins et toute leur famille ont décidé de me tuer. Ils ont pour cela, installé un matériel high-tech envoyant des ondes à distance dans tout mon corps. Le temps qui me reste à vivre consistera bien sûr à tenter de prouver que le harcèlement électromagnétique existe.