1H50 du matin

Un violent tir d'ondes dans le palais pendant plusieurs secondes interminables m'a sortie d'un sommeil lourd. Je ne cherche plus à comprendre la motivation à ce moment là de l'ordure qui s'adonne à ce genre de saloperie. Cela ne sert à rien.

Plus tard, le matin, alors que je suis encore au lit, clics audibles et petits pas font leur entrée en scène, ou disons plutôt en essayant d'imaginer la situation au-dessus de ma tête, que papa et maman mettent leur(s) enfant(s) sur la triste scène de leur déviance.

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[Elea LP]

Le matin, ça continue parce que j'ose penser tout haut en faisant mon lit. Je reçois un nouveau tir dans le palais, beaucoup plus modéré, comme pour me faire comprendre qu'il faut que je me taise. La dictature familiale se déploie, et je réagis en les invectivant à travers les murs. Plus ils me tortureront, moins je me tairais.