Tombée
Après 24 h d'absence quasi-totale d'hostilités sonores et inaudibles, une violente douleur à la tempe m'a sortie de mes pensées. C'était le samedi 1er mai à 22 h 40. Une période d'accalmie laisse généralement place à plus de violence, les tortionnaires étant dans une sorte de manque durant cette période, la frustration s'installe et la reprise des hostilités est d'autant plus intense après ce sevrage contraint.
Dans ce type de harcèlement souterrain perpétré par les voisins, il ne faut surtout pas s'imaginer que ceux-ci avaient décidés de chômer en raison de la date, mais bien plutôt parce que des allers et venues nécessitaient une pause de leur côté. Hier soir, dimanche 2 mai, au coucher, les tirs d'ondes électromagnétiques ont repris jusqu'au petit matin. Je sais que la nuit précédent un lundi est dangereuse. Le dimanche soir n'est pas toujours un moment bien vécu, et la mafia familiale qui loge au-dessus de ma tête, l'humeur en berne, se fait alors un plaisir d'oeuvrer à la torture high-tech, brisant l'énergie dont j'ai besoin pour reprendre une semaine de travail. Impossible de savoir qui exactement est aux commandes lorsqu'il s'agit de me torturer toute la nuit.
J'ai pu assurer correctement la matinée de labeur, mais le début d'après-midi a été laborieux, et en descendant du bus qui me ramenait chez moi, j'ai voulu traverser trop rapidement la route, ce qui m'a valu une bonne chute sur le bitûme. Sans la fatigue j'aurais pu me rattrapper, c'est certain. Je me suis relevée toute seule, plusieurs personnes m'ont demandé si ça allait, j'ai dit oui, concernant la chute je ne m'étais fait aucun mal, car je suis tombée très lentement, sans doute en suivant le rythme de mon épuisement, mais j'aurais voulu dire que non, ça ne va pas, rien ne va, j'ai toute une famille sur le dos et des autorités qui décident de ne pas m'entendre mourir. J'aurais une voiture, je dormirais à l'intérieur, mais ce n'est même pas le cas. Les saloperies qui sont au-dessus de ma tête peuvent se féliciter de leur impunité. Papa planqué, maman folcoche, une belle-doche quelconque, les ados serviles, les bêcheuses acéphales et autres éléments de la mafia familiale peuvent se targuer d'avoir atteint leur objectif.
Avis aux autorités. Merci de lire le lien ci-dessous.
Salut. Je suis un harceleur (en groupe).
Je torture des personnes innocentes pour m'amuser.