Toussaint, Covid et raclures
Quand on les voit, le terme de raclures semble totalement inapproprié, non seulement pour celles et ceux qui sont complètement étrangers au harcèlement mais également pour moi qui peine encore, malgré ce dont je suis certaine, à associer les différents individus qui composent la famille en apparence irréprochable et résidant dans le logement au-dessus de ma tête, à la torture qu'ils m'infligent en permanence.
Même si je dors un peu mieux, les nuits restent chaotiques et les tirs d'ondes électromagnétiques douloureux. Je continue de courir désespérément après un sommeil hâché par le sadisme des différents éléments familiaux, y allant chacun de son petit grain de sel pour littéralement fracasser mes nuits, et possédant à disposition un matériel qu'on pourrait croire sorti tout droit d'un univers orwellien, mais il n'en est rien.
Ce matériel est palpable, et son fonctionnement s'explique tout à fait de manière technique et scientifique. Reste qu'il est redoutable. Mon sommeil est brisé dès le départ, car ces derniers temps une décharge m'est systématiquement envoyée entre 1h et 1h30, soit moins de deux heures après le coucher. Le but est de me réendormir au plus vite, afin d'échapper aux décharges qui surviennent environ toutes les heures à partir de 6 h du matin jusqu'au lever, et pour la plus grande joie des ordures qui lèvent ou couchent le pouce suivant leur humeur du jour. L'impression de mieux dormir est donc relativement factice, cependant le fait de pouvoir connaître un cycle long de sommeil entre 3 h et 6 h du matin, suffit à me donner un peu d'oxygène. Ce qui était impossible, il y a encore un an et qui a probablement participé en grande partie à l'apparition de mon cancer. C'est atroce de se le dire, mais c'est la vérité aussi stricte qu'indubitable.
Malgré mes efforts, je ne pense pas qu'il soit possible de rentranscrire cette atrocité de manière idéale. Toute tentative de dissection verbale de cette persécution, même dans les moindre détails, sera toujours en-deça de la réalité. Il faut passer par là pour comprendre, saisir toute la perversité nichée derrière le sadisme ordinaire, admettre que des individus biens sous tous rapport, avec un capital culturel et scolaire se situant dans la moyenne, qui n'ont probablement pas connu de traumatisme insurmontable dans leur enfance, sont néanmoins capables d'exercer une telle brutalité dans le processus de destruction d'un tiers.
L'utilisation du matériel de manière très progressive, l'excitation de le posséder et d'en abuser sans limites, la banalisation de la torture, LA MIENNE, à mesure que le temps passe, et que l'absence de répprobation par les autorités s'enlisent dans le déni, et enfin le pouvoir exercé à loisir sur une personne démunie en matière de défense, auront eu raison de toute possibilité de prise de conscience des harceleurs de leurs actes, enfants et autres ramifications familiales compris.
Si la DRM (Direction des Renseignements Militaires) passe par là.
Je vous rappelle que je vous ai envoyé un dossier complet concernant mon harcèlement le 13 mai 2020, et vous serai reconnaissante de procéder à quelque vérification concernant mes dires. Sinon, n'hésitez pas à me renvoyer ma clé usb que je m'empresserai d'envoyer à un autre organe étatique, susceptible, gardons espoir, de m'aider. Je tiens également à vous préciser que même si mes voisins sont bien loin des profils d'islamistes radicaux sur lesquels vous enquêtez et mettez beaucoup de moyens, il n'en demeure pas moins que la vie d'une de vos concitoyennes est en danger.