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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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18 octobre 2020

Petit matin assassin

      Ces derniers jours je me portais un peu mieux. Pas de mystère dans cette forme retrouvée, encore bien fragile mais salvatrice, j'avais de nouveau eu droit au sommeil. Les hostilités étaient toujours plus ou moins présentes, mais également plus diffuses. La sieste quant à elle restait compliquée mais possible, et les quelques réveils la nuit me permettaient tout de même d'affronter la journée sans trop de dégâts, jusqu'à la nuit dernière.

     La veille au soir, j'avais passé un coup de téléphone assez long, près de deux heures, très calme aussi, et raccroché vers 20 h. Les traumatismes concernant ce que j'ai pu essuyé comme torture après des coups de fils sont restés fermement ancrés en moi, et malgré l'apparente paisibilité des derniers jours, je n'étais pas tout à fait sereine en me couchant. A 23h30, je reçus la décharge de coutume, néanmoins un peu plus forte que d'habitude. Je finis par m'endormir pour me réveiller vers 2 h du matin en étant incapable de retrouver le sommeil avant 6 h du matin. À partir de cette heure là, j'avais à peine retrouvé les bras de morphée qu'une nouvelle décharge me réveilla à 6 h 10.

   Celles qui suivirent furent extrêmement violentes, longues et douloureuses, tour à tour dans les orteils et dans les extrémités des doigts des mains, sans qu'il me soit possible de les éviter. Je n'ai pu que mouliner des deux jambes dans mon lit jusqu'à ce que l'ordure au-dessus de ma tête décide d'arrêter le matériel. Plusieurs fois, je tentai de me rendormir, et plusieurs fois je fus réveillée de la sorte, avec une ultime décharge dans le sein opéré, avant que je finisse par me lever, épuisée. Animée d'une sourde colère, je décidai de témoigner sur mon dictatophone des sévices de la nuit.

     Comme d'habitude, en raison du silence soudain après le déclenchement du cycle de mon frigo, j'imagine que la famille JE-SUIS-PLANQUEE s'est mise en mode OFF et carapatée dans la partie de leur appartement où ils ne peuvent m'entendre, histoire d'éviter de faire face à leur responsabilité de tortionnaires en écoutant ma vérité de ce qu'ils SONT, des pleutres, lesquels disposent d'un matériel redoutable pour torturer depuis six longues années une femme seule. Ni plus ni moins que des pleutres qui ne s'assument pas !

     Dans la semaine j'avais croisé leur fille de 13/14 ans. Elle était seule dans la rue, le regard fuyant à ma vue. Comment aurais-je bien pu lui en vouloir ? Je n'ai pas ressenti le besoin de sauter à la gorge de cette gamine conditionnée depuis son plus jeune âge par ses parents assassins. Je dirais même qu'elle m'a fait de la peine. Pour rien au monde je n'aurais voulu avoir des parents comme les siens. J'aurais encore préféré être orpheline.

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