Les mille et un visages de la vermine
C'est ce qui permet au harcèlement en réseau de se distiller au travers de tout un panel de profils criminels, même les plus insoupçonnables. La traque d'invididus ciblés (targeted individuals)* se perpétue donc de manière indétectable, par l'intermédiaire de la petite frappe locale, en passant par tout un prisme de crétins ordinaires, prêts à tuer pour une broutille, donc une manne illimitée, et allant jusqu'à la gentille petite famille bien sous tout rapport. Cette persécution touche également tout un panel de cibles, sans forcément de lien précis permettant de les rattacher entre elles. Le rapport chasseurs et proies est donc des plus variés pour le plus grand bonheur des premiers, et le plus grand malheur des seconds.
Que de perspectives enthousiasmantes s'offrent, en effet, à celles et ceux, lassés de la vie ordinaire ! Quelle joie de s'adonner enfin à un jeu de pouvoir au sein duquel ils vont accéder à la consécration, dominer pour mieux régner, enfin à leur niveau de pions qui s'ignorent, cela va s'en dire. Les exécutants de cette odieuse distraction, parés de leurs oripeaux high-tech, peuvent enfin s'épanouir. Gloire à leur sacro-sainte médiocrité leur permettant de nuire à distance ! Hourra, les refoulés peuvent enfin jouir leur haine, cracher leur fiel, bien planqués derrière leurs femmes, et leurs femmes derrière leurs gosses. Frères et sœurs, cousins et cousines, oncles et tantes, copains et copines, plus que jamais soudés dans ce chef-d'oeuvre de la torture à distance, peuvent enfin accéder à un peu de lumière !
La gueule enfarinée par ceux qui tirent les ficelles, pas d'honnêtes mais de vulgaires citoyens, à l'irritation provoquée, offensés par votre présence, peuvent ainsi se croire les maîtres du monde, si tant est qu'on les pare d'armes efficaces et s'accordant à leur lâcheté. Formatés par le diktat d'une société, laquelle sous l'oeil bienveillant de la démocratie et des droits de l'Homme, mènera ces bons moutons jusqu'à l'excès dans la cruauté, et leur autorisera le pire, à l'instar de la gentille famille trônant au-dessus de ma tête, dont les divers éléments ne semblent plus trop savoir sur quel bouton appuyer, pour continuer à faire semblant de remplir leur vie en me martyrisant.
Peut-on se lasser du pouvoir ? De la douleur d'autrui ? C'est bien gentil les tirs d'ondes électromagnétiques dans l'oreille, la tête, les doigts, les mains, le ventre, les pieds, les cuisses, le c.., dans toutes les parties du corps recevables à la torture, mais quoi ? Et puis quoi les salopard(e)s ? Elle a mal partout, c'est chouette. Ben oui, mais quoi ? Que croyez-vous, bourreaux ? Quatre planches vous attendent VOUS aussi.
*Merci à Christophe pour le lien proposé sur facebook. (en anglais)