Calvaire printanier
La nuit du 21 au 22 mars n'était pas la première nuit de calvaire par tirs d'ondes électromagnétique et ne sera malheureusement pas la dernière dans mon harcèlement. Il suffit d'imaginer un coton tige enfoncé malencontreusement trop loin dans l'oreille. Cela fait rapidement très mal, et le réflexe de retirer l'objet est immédiat sous la douleur.
Imaginez maintenant que ce ne soit pas vous qui teniez le coton tige, mais quelqu'un de venimeux, et nourrissant à votre encontre une haine aussi inextinguible qu'indéfinissable.
Idem dans la tempe droite de votre tête, comme si on y enfonçait une grosse aiguille à tricoter sans fléchir. On répète ainsi ces deux actes à chaque nouveau basculement de la victime dans le sommeil, et le sentiment du travail véritablement bien fait prend tout son sens dans le cerveau tordu de la saloperie qui a oeuvré avec tant de coeur et d'application dans l'acte barbare.
Au petit matin ce sera une ultime onde dans votre cou qui se chargera de vous faire sortir de votre douloureuse torpeur en provoquant une mémorable apnée. C'était mon printemps.
PS : Message remanié et envoyé sous forme de lettre, la 7e, au procureur de la république, à ce jour.