L'obsession des crétins
On ne me fera pas croire que des individus greffant leur emploi du temps sur le mien depuis plus de deux années maintenant, dans l'unique but de me pourrir la vie, n'ont pas un gros problème dans au moins un des deux lobes qui composent leur cerveau, peut-être même les deux. Il faudrait étudier sérieusement dans quel endroit précis de la masse cervicale ce problème se situe :). On a déjà trouvé quelques raisons à certaines maladies comme Parkinson ou Alzheimer, en situant précisemment les zones défectueuses du cerveau, et aussi chez certains sujets, ceux-là criminels, en constatant une activité réduite dans le cortex préfrontal. Le cerveau est complexe, on le sait. :)
Le hic résiste quand la dégénérescence des tissus n'est pas visible, le comportement plus souterrain, et l'apparence des plus quelconques, à l'instar des personnes, voisins-voisines, qui me harcèlent, ou une multitude d'autres citoyens des plus ordinaires ayant une propension certaine à infliger de mauvais traitements sur autrui.
Si il n'y avait pas dans le type de harcèlement que nous subissons des sujets (les pions) obéissant aux instigateurs, le harcèlement n'aurait probablement pas cette ampleur, peut-être ne pourrait-il même pas s'appliquer.
Cela veut donc dire que pour qu'il s'exerce, il doit nécessairement y avoir une proportion intéressante d'individus obéissants. C'est ce que nous a démontré S. Milgram dans les années 60, et qui prend aujourd'hui une place considérable dans la maltraitance faite à autrui par un groupe d'individus consentant, obéissant, et participant avec l'assentiment des plus passifs, le tout se déroulant au vu et au sus de tous les autres, car effectué avec des armes non seulement muettes et invisibles mais qui ne laissent aucune trace. On ajoute à cela un contexte favorable, en l'occurrence, un climat anxiogène au sein d'une société laissant la part belle à l'individualisme et l'indifférence, et le harcèlement en réseau y trouve toute sa place.
Cela demandera donc beaucoup plus de temps pour admettre qu'il existe des individus les plus ordinaires, capables d'ignominie, et gravement malades.