Le Vendée Globe dans mon lit
Ma situation de personne harcelée, ciblée par un réseau de voisins profondément malveillants, et peut-être plus, n'a pas grand chose à voir avec les compétiteurs du Vendée Globe, mais entre eux et moi il y a cependant un point commun de taille, le sommeil, ou plutôt la quasi absence de ce dernier.
Un des skippers disait avant de partir que malgré des boules quiès et un casque anti-bruit, il ne pouvait quasiment pas dormir durant la course, en raison du tangage du bateau et du claquement incessant des vagues contre la coque, tout cela sans compter les longues phases d'éveil nécessaires à toute course en solitaire, afin d'éviter tout drame.
Du coup, le seul salut des compétiteurs et la seule récupération de sommeil possible se trouve dans les micro-siestes ou autres phases polyphasiques s'échelonnant en plusieurs tranches de repos sur une durée de 24 h. Il en est de même pour moi, sauf que ce n'est pas par choix, et que les skippeurs ont une échéance dans leur manque de sommeil, alors que moi je n'en ai aucune.
Je vais bientôt entamer ma cinquième année de Vendée Globe en matière de repos... dans mon lit douillet, à l'abri, en sécurité, bien au chaud, le ventre plein, mais privée de l'essentiel.
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