Une heure de sommeil en plus ?
Cela veut dire quoi au juste pour une personne privée de sommeil en permanence ? Rien du tout. Au mieux, quelques minutes d'assoupissement grattées à la faveur d'une distraction de la part du harceleur de service missionné pour perturber son repos, au pire, une recrudescence des tirs d'ondes électromagnétiques, en réponse à un espoir vain de la victime de dormir une peu plus longtemps.
La recrudescence de l'assault, est ce à quoi j'ai eu droit la nuit dernière bien sûr, par l'intermédiaire de tirs d'ondes dans le crâne, modérés, mais distribués suffisamment souvent afin que la phase de réendormissement soit impossible. Voilà ce que le changement d'heure a voulu dire pour moi, et je m'en doutais, le sadisme des harceleurs ne supportant pas l'idée que leur victime désignée et chosifiée à leur gré, puisse se réjouir de pouvoir bénéficier d'un peu se sommeil en plus.
En fait, le sadique anticipe, et se dit que sa cible va forcément nourrir quelque espoir de dormir un peu plus, sauf qu'il se trompe comme tout sadique à qui l'intelligence fait trop souvent défaut. Il était évident que l'ambiance médiatique ne cessant de diffuser des messages sur cette satanée “heure de sommeil en plus” gagnée sur une nuit, allait faire réagir les harceleurs, lesquels, du tréfond de leur crétinerie pensaient que leur souffre-douleur y croirait un peu, au droit à dormir un peu plus. Sauf que dormir pour une personne harcelée, n'est pas un état de droit, mais relève de l'exception. A aucun moment les harceleurs ne se sont dit, que la personne qu'ils maltraitent à coeur de journées et de nuits, n'en avait pas grand chose à faire de cette fameuse “heure en plus” de sommeil, interdite, forcément interdite pour elle, à l'instar de toutes les autres, et avait même anticipé le fait que le sadisme allait particulièrement s'épanouir en cette sainte journée de 25 heures !