Tirs d'ondes ininterrompus

  C'est par quoi s'est soldé la nuit dernière, et une énième fois je fis la même sempiternelle erreur de me demander ce qui avait bien pu susciter un tel acharnement, en passant en revue sous le feu de mon cerveau tous mes faits et gestes des dernières 24 h.

  Peu de temps près avoir fermé mes volets hier soir, j'ai entendu une voiture se garer sous mes fenêtres et pressenti comme bien des fois que cela allait être ma fête cette nuit là. Ce fut le cas, au point que cela me fut impossible aujourd'hui dimanche de me reposer, ou lire, ou bien faire quelque action que ce soit, en raison d'un cerveau totalement surexcité conjugué à un criant manque d'énergie.

  C'est le problème avec les ondes particulièrement violentes, le cerveau se retrouve en ébullition et semble pomper sur toute l'énergie disponible censée se répartir dans le reste du corps, du moins c'est l'impression que cela me fait après une nuit passée sous des tirs d'ondes électromagnétiques particulièrement violents et ininterrompus. On se retrouve alors dans une sorte d'état catatonique et d'épuisement nerveux dans les heures qui suivent l'assaut, le cerveau bouillonnant encore et empêchant toute tentative d'action, à part celle de rester atone devant des images défilant sur une Tv et de n'en rien saisir. Je retrouve seulement ce soir, un peu de calme, comme si mon cerveau avait enfin dénié ralentir pour me permettre de penser, et même d'écrire ces quelques mots.