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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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14 septembre 2016

Harceleurs itinérants et permutables

  Après quelques jours d'accalmie, le harcèlement électromagnétique a repris, et le harceleur de la nuit dernière semble avoir pris un plaisir malin à jouer avec mon corps comme on joue du piano.

  Les tirs d'ondes ont fusé d'abord dans ma tête, puis dans mon cou, mon abdomen, mon bassin, pour finir dans les jambes, et emprunté le même chemin à chaque tentative d'endormissement.

  Une fois de plus j'ai interpelé mes bourreaux (au pluriel) quant à leur lâcheté, et une fois de plus les tirs d'ondes furent plus violents à chacune de mes injonctions, tantôt dénonçant leur état de conscience trop proche de zéro, tantôt les invitant à se rendre en Syrie, si la violence et le goût du meurtre leur manquaient dans le pays des droits de l'homme qui n'en a aucun.

  Une fois de plus j'ai pu sentir leur énervement par l'intermédiaire de clics audibles rompant avec le silence des ondes. Impossible de savoir à quel(s) individu(s) j'ai eu à faire. Il y a trop de changements depuis que je survis ici, pour que je parvienne à savoir qui exactement me mitraille le crâne.

  Une fois de plus, je me suis réveillée la tête en vrac, et la sortie vers la rue toute proche m'a semblé une éternité, quelques pas à franchir pour m'aligner sur un monde pétri de normalité, en apparence seulement.

  Une fois de plus, j'ai vu des enfants courir pour aller à l'école, inconscients des dangers de la route vomissant un flot de véhicules sans fin, les parents les rattrapant in extremis par la sangle de leur cartable, de jeunes adolescents pouffant dans le bus à chaque clin d'oeil au monde, d'autres rivés sur leur smartphone l'air grave le plus souvent, l'écouteur greffé sur leurs oreilles sourdes à toute intrusion dans leur bulle, tout ce petit monde vacant à ses occupations matinales, à un cheveu de mon enfer.

  Une fois de plus, je me suis heurtée à l'extérieur, et son semblant de normalité anormalement ordinaire.

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