Malade donc coupable, forcément coupable
Une énième rhinopharyngite s'est invitée, sans crier gare comme à son habitude, à affaiblir mon organisme. L'infection dans mon corps est comme chez elle, et a finit par établir ses pénates dans un endroit où les défenses immunitaires en raison de la privation de sommeil, sont au plus bas.
Après renseignement, j'apprends qu'un adulte est susceptible d'avoir jusqu'à quatre rhinopharyngites par an. On peut facilement multiplier par trois en ce qui me concerne, ces épisodes infectieux. J'ai l'impression d'avoir un élastique en permanence sur ma tête, et très serré.
Mes chers voisins responsables de ces désagréments récurrents, sont dérangés bien sûr par ce qu'ils créent indirectement comme toux, reniflements, et mouchages en tous genre, du coup ils tirent sur l'ambulance, fidèles à leur lâcheté. La nuit dernière fut relativement pénible en matière de respiration quasi impossible en raison de mon nez bouché, du coup chaque effort exécuté pour respirer à immédiatement été suivi d'une réplique, audible cette fois-ci, un tic ultrapuissant dans la salle d'eau attenante à ma chambre, ainsi jusqu'au petit matin, à chaque tentative de trouver mon air, et à chaque déglutissement également.
Les ondes ont fini par arriver au coeur de la nuit, pour parfaire le sadisme, et je me suis demandée alors, en pleine recherche d'air, quelle sorte d'être humain trônait à l'étage d'au-dessus pour m'envoyer un tir d'onde dès que j'osais me moucher. Il faut être tordu, potentiellement dérangé, et profondément ancré dans la haine pour exécuter ce genre de sauvagerie à l'encontre de quelqu'un qui a le malheur d'être enrhumé, seulement cela, qui plus est, dont le rhume est probablement dû à ceux-là mêmes qu'il dérange. C'est l'hôpital qui se moque de la charité, et bien plus encore !