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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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4 juin 2016

Des tics, des tocs, et des ondes

  Je me répète, mais la nuit dernière fut très éprouvante, et bardée d'ondes assassines. Cependant, contrairement aux autres nuits, j'ai cette fois interpellé le, la, ou les harceleurs campant à l'étage au-dessus vers 3 h du matin. Je les ai traité de lâches, leur ai dit que les moyens utilisés pour me priver de sommeil étaient profondément dégueulasses, que je ne faisais rien de mal chez moi, et que si ils avaient quelque chose à me reprocher ils n'avaient qu'à me le faire savoir, qu'ils auraient ma peau avec les ondes, mais que je ne partirais pas de chez moi, etc.

  Je n'ai pas hurlé mais parlé assez fort, car j'étais restée dans mon lit, trop mal en point pour amorcer un geste, de plus, trempée de fièvre en raison des ondes, fièvre qui n'a pas été sans influence sur ma petite tirade. Pour toute réponse, j'ai eu des tics, des tocs et des ondes. Cherchez l'erreur !

  Le matin, je ne savais plus trop si j'avais parlé pour de vrai ou rêvé, puis j'ai été rappelée à la réalité par un nouveau tir d'onde qui m'a fait sursauter tout le buste, ma tête étant restée collée sur l'oreiller. J'ai alors ajouté que je n'en attendais pas moins d'eux.

  Lorsque je me suis levée, des pépiements d'oiseaux, sans doute sortis d'un ampli quelconque, ont parcourus les quatre coins de mon logement toute la matinée. Contrairement aux autres jours, ils étaient plus fort, et diffusés en continu, je me suis donc permis de supposer que c'était là un signe d'énervement de leur part, car tenter d'engager un dialogue n'étant pas du tout à leur goût, et pour cause !

  Tout cela pour dire, qu'il n'y a rien à tirer de ce genre d'individus conditionnés à nuire. Ils ne sont pas là pour que les choses s'arrangent, ce qui eux ne les arrangerait guère, car privés de leur hobbie favoris. Leurs répliques furent tellement scolaires, idiotes, que je me suis demandée à un moment donné si ce n'était pas une bande de gamins qui se tenaient au-dessus de ma tête, une toux de femme dans la matinée m'a prouvé le contraire.

  Il s'agit bien d'adultes, et c'est ce qui est particulièrement déroutant. Des adultes sans plus aucune capacité de raisonnement, le groupe ayant oeuvré dans le sens inverse, en dépersonnalisant la pensée de chacun de ses membres. Cependant, l'idée que j'avais au préalable d'un ou deux éléments qui se détacheraient du groupe à un moment donné, afin de franchir certaines étapes dans le sadisme, s'est démontré dans la nuit. La propriétaire d'un véhicule observé quotidiennement,femme coquette, la soixantaine, lunettes sur un visage fade et épais, bref, d'une banalité saisissante, appartient à ces quelques individus dans le groupe qui franchissent la ligne rouge, les autres se contentant de suivre par peur, ou incapacité à se déconditionner du nombre. L'effet de groupe abordant son paroxysme dans l'acte ultime.

  La suite risque donc d'être sévère, mais je ne crois pas que les avoir traité de lâches par exemple, les ait touchés d'une quelconque manière. Les individus qui me persécutent, malgré leur apparence convenable, et leur respectable statut, se dissocient du bon citoyen lorsqu'ils nuisent. Ils sont alors dans l'exercice d'une fonction à accomplir, à mener à bien, et qu'aucune question de morale ne peut venir entâcher parce que ce ne sont pas vraiment eux qui exécutent la fonction. C'est avant tout le groupe, et encore une fois, pour la bonne cause puisque le groupe a dès le début travaillé à la fabrication du parasite, moi-même, et progressé en toute bonne conscience vers son élimination. Il n'y a donc aucun problème éthique qui se pose, et encore moins de lâcheté. Lorsqu'il s'agit d'éradiquer un élément nuisible pour le bien de tous, en l'occurrence du quartier, tous les moyens sont bons pour en venir à bout. A vrai dire, pour eux, il n'existe pas de bons ou de mauvais moyens, le but étant avant tout d'atteindre la cible.

  Reste que toutes ces intéractions menant au sadisme, sont savamment étudiées, le plus souvent, dans un but politique, en période de conflit, ou d'opposition à un régime, etc. mais ce conditionnement est tout à fait applicable dans le domaine civil. Sans forcément qu'il y ait une guerre, une société anxyogène en déséquilibre économique, particulièrement précaire en terme d'emploi est tout à fait en mesure d'éveiller, et d'instiguer les mêmes paramètres d'agression chez un bon citoyen, qu'un soldat soumis à une autorité quelconque.

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