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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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3 janvier 2016

Sortie ciné, harceleurs déconfits ?

  Hier, j'ai commis un crime. Me portant un peu mieux, je suis allée au cinéma avec un ami, séance à 16 h 30, retour chez moi avec cet ami à 19 h 30. Discussion tranquille à deux, sans musique, sans TV, sans repas, avec pour seul élément sonore nos deux voix, sans même un bruit de pas puisque nous étions assis. Départ de mon ami à 20 h 50. Grignoté timidement quelque chose avant de bouquiner dans mon lit et d'entamer sans trop d'espoir une nuit normale de sommeil, car je savais fort bien que je n'étais pas censée inviter quelqu'un chez moi, ce jour-là, à cette heure ci, et qu'il allait sans doute m'en coûter un peu plus que d'habitude. Sans doute aurais-je dû demander la permission à mes harceleurs.

  Ces derniers se sont trouvés pris quelque peu au dépourvu. Ils m'attendaient au tournant, et guettaient au trou depuis le début de la semaine l'éventuel sacrilège que j'aurais pu commettre le 31 décembre, en mettant un peu de musique par exemple, et en recevant quelques convives, ce qui est strictement interdit pour des personnes comme moi, dont la seule permission consiste à ne pas bouger. Cependant, le 31 fut très calme me concernant, ce qui ne les empêcha pas, par pure méchanceté, de me mitrailler le crâne, pour la forme, et assouvir leur frustration de persécuteurs coupés dans leur élan. En effet, attendant la "faute" pour punir, et cette dernière ne venant pas, on peut comprendre que les pauvres petits exécutent tout de même le châtiment les récompensant d'avoir fait le pied de grue pendant une période festive. Pour couronner le tout, voilà t'y pas que le moment des fêtes passées, non seulement je me permets de sortir de mon trou, mais en plus de ramener quelqu'un chez moi jusqu'à 20 h 50, c'est-à-dire, bien après le couvre-feu autorisé.

Imaginez-vous un peu le déchaînement de harceleurs après s'être copieusement fourvoyés sur un emploi du temps qu'ils n'avaient pas anticipé. Je pouvais sentir à travers le plafond leur énevervement. Avec le temps, on sait ces choses.

Ma nuit fut donc peuplée d'ondes, et de ce que j'appelle des poltergeist, sorte de pas rapides se déplaçant d'une pièce à une autre dans une frénésie qui laisse perplexe, comme si on déménageait sans déplacer de meubles, avec des boum boum badaboum comme si les pas rencontraient fréquemment un mur qu'ils n'avaient pas vu.

Il n'y a rien de pire que des harceleurs pris au dépourvu. Les surprendre donc, même si c'est extrêmement difficile, en raison de leur nombre, et d'une surveillance 24h/24h, est un moyen de riposte qui mérite grande attention, malgré les douloureuses conséquences. Ben, je vais y penser.

 

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