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Harcèlement ÉlectroMagnétique et Collectif
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4 novembre 2015

Rue W.-R. aujourd'hui

   Le harcèlement en réseau c’est un peu comme un cancer non diagnostiqué, une maladie qui métastase à cœur de jours et de nuits, et contre laquelle on se bat le plus souvent seul, aussi seul qu’un fou peut l’être, sauf qu’on ne l’est pas, FOU. Aucun médecin ne nous dira qu’après traitement cela ira mieux, aucun regard bienveillant ne se fixera sur nous pour nous encourager, aucune main ne se posera sur notre épaule pour nous signifier qu’on est là pour nous.

   Le harcèlement électromagnétique exercé en réseau est une plaie à vif, sans échéance de guérison, aux abonnés absents dans la loi française, ce qui signifie qu’il est au-dessus des lois, orphelin capricieux enrobé de médiocres esprits picorés si aisément dans la multitude, et pour lesquels être se résume à nuire, massacrant à tour de bras des milliers d’individus au vu et au su de tous les ignorants volontaires, et autres observateurs aux rétines muettes.

   Il fut un temps où j’étais marmotte, mon compagnon de vie et de lit d’alors se demandait comment je faisais pour m’endormir aussi rapidement. C’est bien simple, à peine la lumière éteinte que je m’abandonnais aux bras de Morphée, bienheureuse, en sécurité dans mon lit, mon endroit préféré. Aujourd’hui, les tranchées que j’ai sous les yeux parlent pour mes nuits blanches, et chaque jour se déroule un petit viol permanent de mon quotidien, comme ça, l’air de rien, partout où je me trouve, de la salle d’eau, aux toilettes, en passant par la cuisine, ou le salon. Je n’arrête pas de tomber sur des émissions parlant du sommeil à la radio. J’entends dire que moins de cinq heures de sommeil par nuit s’avère dangereux pour la santé. Combien en a-t-il été pour moi la nuit dernière, et celle d’avant ? Deux heures tout au plus, et pas d’un seul trait bien sûr, deux heures de repos tumultueux, parsemées de cauchemars brûlants aux cris aussi aigus que désespérés, deux heures morcelées, hachées menu par des tirs d’ondes qui fracasseraient un cheval, distillés environ toutes les sept minutes, quelquefois fulgurants, et d’autres fois durant plusieurs interminables secondes, m’encombrant le crâne d’un nuage de ouate, se diffusant dans mon cerveau comme si on y instillait directement de l’alcool pur. Pas de brûlures, ni de picotements me concernant, comme j’ai pu lire ici et là, juste des nausées, maux de ventre, envie d’uriner immédiate, et céphalées, dansant avec mon corps endolori comme un pantin, toute la nuit, comme la précédente, et la précédente, et la précédente encore...

   Voilà où j’en suis aujourd’hui, et ce n'est pas glorieux.

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